Et si ta relation au rejet changeait tout ?
Le rejet fait peur. Que tu sois en train de lancer un projet en zoothérapie ou dans tout autre domaine du cœur, cette peur peut devenir un véritable frein à ton élan.
Et pourtant, le rejet fait partie intégrante de la vie de tout entrepreneur, intervenant, artiste, rêveur, bâtisseur. Je le vois chaque jour auprès de mes étudiants, mes collègues, mes mentors – et dans mon propre parcours, évidemment.
Aujourd’hui, j’ai envie de te partager 3 idées puissantes qui ont complètement changé ma relation au rejet… et qui pourraient bien transformer la tienne aussi.
Le rejet est une victoire
Oui, tu as bien lu.
Ça semble contre-intuitif, je le sais. Mais prends un instant pour y réfléchir…
La majorité des gens restent dans leur zone de confort. Par peur d’être jugés, critiqués, ignorés. Ils ne se montrent pas. Ils ne font pas de vagues. Et au final, ils ne deviennent jamais la personne qu’ils auraient pu être.
Mais toi, si tu oses sortir du lot, créer, proposer, intervenir, offrir… alors le rejet devient inévitable. C’est même un signe que tu es sur le bon chemin.
Quand j’ai lancé mes tout premiers services de zoothérapie, dans mon salon, avec mes perroquets… les refus ont été nombreux. Des dizaines. Pire encore : certains experts me disaient en face qu’ils n’y croyaient pas. Que ce n’était pas « sérieux ».
Et ça m’a fait mal. Évidemment. Mais chaque « non » est devenu un rappel :
Tu es courageuse. Tu avances. Tu es sur ta voie.
Alors j’ai choisi de reprogrammer ma façon de voir le rejet.
Aujourd’hui, chaque refus est une preuve que j’ose. Que je me montre. Que je suis en mission.
Et toi ?
Qu’est-ce que tu ferais si tu n’avais plus peur du rejet ?
Le rejet est un reflet d’eux, pas de toi
On a tendance à prendre chaque non comme une attaque personnelle. Mais souvent, ce n’est pas toi qu’on rejette : c’est l’incompréhension, la peur, les limites de l’autre qui parlent.
Tu sais, j’ai présenté ma vision de la zoothérapie à tellement d’intervenants, d’entreprises, d’organismes… Et plusieurs m’ont dit non, encore et encore.
Pas parce que l’idée n’était pas bonne. Mais parce qu’ils ne pouvaient pas encore la comprendre.
Et si je t’étais arrêtée à ça ?
Zoothérapie Mauricie n’existerait pas aujourd’hui.
- Le rejet parle de leur réalité. Pas de la tienne.
Même dans mon entourage proche, certaines personnes n’y croyaient pas. Ils voyaient ça comme un projet “cute”, pas comme une entreprise. Ça aurait pu me déstabiliser… mais j’ai choisi de ne pas leur donner ce pouvoir.
Leur regard limité n’est pas un miroir fiable.
Le tien, oui.
Et chaque fois que tu doutes à cause du regard de quelqu’un d’autre, demande-toi :
- Est-ce que cette personne a déjà créé ce que je veux créer ?
Si la réponse est non, alors leur opinion ne devrait pas avoir tant de poids.
Le rejet est une protection déguisée
Appelle ça Dieu, l’univers, la vie, l’intuition. Peu importe.
Mais parfois, ce qui semble être un “non” douloureux… est en réalité une bénédiction.
Je me souviens d’un partenariat que je voulais vraiment. J’étais enthousiaste, j’y croyais. Mais l’autre personne m’a dit non, fermement. Et ça m’a blessée. Sur le coup.
Avec du recul ?
Ce “non” m’a évité une collaboration qui m’aurait probablement fait perdre ma vision, mon énergie, mon autonomie.
Grâce à ce refus, j’ai pu rester fidèle à ma mission.
Aujourd’hui, je bénis ce moment.
- Et si le rejet était parfois un garde-fou ? Une protection invisible ?
Et maintenant ?
Je vais te dire une chose importante :
Les gens qui réussissent le plus… sont ceux qui ont échoué le plus.
Parce qu’ils osent. Ils essaient. Ils tombent. Ils recommencent.
Tu n’as pas à être parfaite dès le départ.
Tu peux avoir l’air d’un « chien dans un jeu de quilles » au début – moi aussi, j’ai eu cette impression lors de mes premières interventions. Et c’est correct.
Ce qui compte, c’est de continuer.
- Accepte d’être débutant.e.
- Sois fier.ère d’apprendre, de te tromper, de persister.
- C’est dans l’ombre que se construit la lumière.
Les gens voient le succès, mais ils ne voient pas les heures de doute, les refus, les moments où tu travailles sans reconnaissance.
Et pourtant, c’est ça qui fait toute la différence.
Ton exercice de la semaine
Réponds à ces deux questions dans ton journal ou ton téléphone :
Quels sont 3 aspects de ta vie qui changeraient si tu transformais ta relation au rejet ?
Sois honnête. Peut-être que tu t’autoriserais à publier ce projet, à écrire ce livre, à proposer une collaboration, à faire le premier pas vers une réconciliation…Quelle est UNE chose que tu vas oser cette semaine, même si tu as peur du rejet ?
Choisis-la. Fais-la. Et observe ce qui change.
Tu n’es pas seul.e
Le rejet est douloureux, oui. Mais il est aussi révélateur, formateur, libérateur.
Et si tu as besoin de soutien pour traverser ces étapes, pour faire grandir ta mission ou ta pratique en zoothérapie, sache que notre communauté est là pour toi.
Tu veux me partager ton expérience ? Laisse-nous un commentaire, c’est toujours un plaisir de te lire !
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